Contrer la prolifération d’images extrêmes

«Les progrès technologiques apportent de nombreux résultats positifs, mais nous ne pouvons pas sous-estimer le côté obscur du nouveau monde numérique dans lequel nous vivons» affirmait le cardinal Pietro Parolin. Pour cela il a dénoncé la prolifération d’images de plus en plus extrêmes que ce soit de violence ou de pornographie qui modifiait profondément la psychologie et le fonctionnement neurologique des enfants.
Enfin il a dénoncé la cyberintimidation ainsi que les formes de cybersexualité corrompant les relations interpersonnelles et sociales en pointant du doigt l’organisation de la prostitution, de la traite des personnes et de l’incitation à la violence et au terrorisme en ligne.

Les voeux du Saint-siège

Conscients de leur contribution à la formation de la conscience morale et de l’éveil de l’opinion publique, le Saint-siège se dit prêts à collaborer avec les autorités politiques et religieuses ainsi que tous les acteurs de la société civile, «afin que les enfants puissent grandir sereinement dans un environnement sûr».

Rappellons que le Saint-Siège a formellement adhéré à plusieurs traités multilatéraux permettant de lutter contre la grande criminalité internationale : les conventions de l’ONU pour la répression du financement du terrorisme (1999) et contre la criminalité transnationale (2000). C’est ainsi que que le 6 octobre dernier se tenait déjà au Vatican le Congrès mondial sur la dignité des enfants dans le monde numérique, le Pape François y avait déjà appelé tous les acteurs de la société à collaborer ensemble pour faire face au problème tout en notant que 800 millions de jeunes étaient potentiellement exposés à ce phénomène des violences sexuelles sur mineurs sur internet.