En 2018, la Commission Européenne à rassemblée des experts afin de la conseiller sur le sujet des « Fake News ». Leur rapport vient d’être rendu publique, et explique comment y faire face.
Les experts ont tout d’abord notifiés que le terme de « Fake News » ne devrait pas être utilisé, et ce au profit du terme de « désinformation ».
En effet, le terme de « désinformation » inclut du contenu qui ne peut être tenu pour complètement faux, mais plutôt comme transformé afin de servir une cause, une personne, et ce via des faux profils sur les réseaux sociaux par exemple. De plus, certains politiciens utilisent le terme de « Fake News » afin de discréditer une information peu élogieuse à leur égard. Il n’est pas question de laisser la personne visée par ces accusations choisir ce qui est vrai, et ce qui est faux. La désinformation telle qu’elle est présentée dans ce rapport comprend toutes les formes d’informations erronées, et ce, afin d’en faire profit. Les notions de création de contenu à caractère haineux ou diffamant, sont eux soumis à des loi européennes ou nationales, ce rapport n’en parle donc pas.
La désinformation est un problème devenu de plus en plus complexe pour l’Union Européenne, avec notamment l’émergence d’internet et des réseaux sociaux.
Les confectionneurs de « désinformations » peuvent à ce jour toucher un grand nombre de personnes grâce à cet outil.
Certains médias, eux, tentent de minimiser la confiance des citoyens en les médias traditionnels par la création de d’informations erronées. Les problèmes de désinformation sont créés par de nombreux facteurs sociaux, politiques et économiques, il est donc important de renforcer le journalisme professionnel afin d’attirer l’attention de la société sur la désinformation. La désinformation, même si elle n’est pas toujours illégale, porte tout de même un grand préjudice à la société, notamment concernant la rupture de confiance qu’elle peut engendrer. Les conclusions de ce rapport plaident en faveur de méthodes non néfastes au fonctionnement d’internet ainsi qu’à la liberté d’expression, tout en étant efficaces.Selon ce rapport, le rôle des diffuseurs, des journalistes, des vérificateurs de faits, devrait être celui de l’adaptation des politiques de publicité en empêchant les incitations amenant à la désinformation. Mais également celui de transparence, afin de rassurer l’utilisateur voyant la chasse aux fausses nouvelles comme la fin de ses libertés, tout cela accompagné d’une proposition de personnalisation accrue et de contrôles avancés de son utilisation pour l’utilisateur.
Les pouvoirs publiques, devraient, eux, avoir le rôle de soutient aux initiatives universitaires de recherche sur la désinformation, ce réseau devrait être ouvert aux journalistes, aux vérificateurs de faits, ainsi qu’aux chercheurs dans différents domaines. La Commission Européenne, elle, devrait créer un centre d’excellence chargé de mettre les analyses et constats des initiatives universitaires en commun afin d’en proposer une large diffusion.